Marc LEPAPE : Vasilsca

Bon alors je l'ai pas lu mais je vous le soumets celui_là... Je m'explique : en fait l'auteur de ce bouquin n'est autre qu'un de mes collègues... ça me fait tout bizarre d'ailleurs, je bosse avec ce gars, je plaisante avec lui, je dois dire qu'il me semble tout à fait proche du commun des mortels... et pourtant ce type est ECRIVAIn ! Il a l'air tellement "humain" et ne se prend pas du tout la tête ! ( beaucoup moins d'ailleurs qu'un autre collègue qui me soumet des manuscrits qu'il n'a jamais publié ...)

Donc voilà, ça fait un moment que j'ai envie de lire son livre mais en même temps j'ai peur que ça change mon regard sur lui...qu'on n'ait plus de relations aussi "naturelles"...

Bref en tout cas en dehors de mes états d'âme, son bouquin a l'air super en plus alors je lui fais de la pub : lisez le je suis sûre que c'est génial !

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Vasilsca

PRIX PREMIÈRE 2008
PRIX EMMANUEL-ROBLÈS 2008

« J’étais seul, au milieu d’un paysage apocalyptique. C’était la Vasilsca qui charriait ces plaintes lancinantes venues de l’Est. »

Du haut d’un pont, un inconnu jette une pierre sur la voiture de Ion Ardin. Sa femme et son fils sont tués sur le coup. Anéanti par cet acte gratuit qui a détruit sa vie, Ion décide de tout quitter.

Son errance le mène en Roumanie, dans une vallée perdue où coule la Vasilsca. Ion s’y retrouve seul, au milieu d’un paysage apocalyptique, dans une ville inachevée, sans nom et quasi déserte, étrange chantier abandonné de l’ère Ceausescu.

Vasile, le rêveur reclus dans son château d’eau, « b » et « s », le couple acariâtre des deux passeurs de la Vasilsca, ou encore Roxana, la mystérieuse sœur d’un industriel sans scrupule, sauront-ils l’aider à dire oui à l’existence ?

« Un roman d'une grande humanité, dont l'atmosphère troublante laisse un souvenir ému. Le portrait d'un homme confronté au pire, doublé d'une réflexion sur le sens de la vie et de l'histoire. Un ton juste, parfois blessant de réalisme. Un vrai talent, découvert par un éditeur indépendant. » - Corinne Boulangier, RTBF, La Première, mars 2008.