Kathy HARRISON: Un coeur gros comme ça

Broché: 261 pages
Editeur : Presses de la Cité (25 octobre 2005)
Langue : Français
ISBN-10: 2258062624
ISBN-13: 978-2258062627
Présentation de l'éditeur
Bruce, directeur d'un centre social, et Kathy, femme au foyer, forment un couple un peu spécial...Ayant déjà trois enfants " biologiques " et trois filles adoptées, ils accueillent en outre tout au long de l'année des enfants de mères seules, de parents alcooliques, dépressifs, drogués... Les parents de ces petits êtres meurtris par la vie ont tous manifesté leur incapacité réelle à s'occuper de leur enfant sans le mettre en danger. Dans certains cas, ils veulent garder le contact avec lui et souhaitent le retrouver un jour. Mais, le plus souvent, ils l'abandonnent rapidement après l'avoir placé dans une famille d'accueil. C'est alors qu'intervient Kathy... Témoignage au quotidien d'une superwoman déguisée en femme ordinaire, Un cœur gros comme ça raconte la vie de cette " mère d'accueil " débordante d'énergie et de générosité. Un coup de projecteur fascinant sur les coulisses d'un monde méconnu. Une formidable leçon de vie et d'espoir.
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Un témoignage comme je les aime, sobre, qui ne bascule ni dans le pathos ni dans le "moi je". On sent que c'est inné chez ce couple ce qu'ils font et chaque histoire d'enfant nous donne une leçon. Kathy n'a pas hésité à parler de son attachement à une petite fille, chose qui aurait pu lui amener beaucoup de critiques et du négatif, perso je dirais juste qu'elle est humaine. Bravo à elle et à toutes les familles d'accueil et/ou d'adoption quel que soit le pays.

C'est sur qu'il faut beaucoup de courage et de générosité pour être famille d'accueil, mais en même temps ça doit leur apporter beaucoup et ça doit être une joie pour eux d'apporter un peu de bonheur à ces enfants...

oui mais le bonheur de ces enfants n'est pas simple, ils ont tant subi que les conséquences sont souvent très lourdes soit ils ont des séquelles (même minimes, même sur ses filles qu'elle a adopté et qui sont saines et heureuses) soit ils deviennent bourreaux soit ils retournent la violence contre eux et n'ont pas 'autre alternative que la psychiatrie...

Oui c'est malheureux mais c'est vrai que certains ne doivent pas s'en remettre...